« Les chats, ils dorment, mais ils dorment jamais vraiment. Ils bougent la queue, c’est comme si moi je dormais en bougeant le bras. Qui dort comme ça ? » Au fond de cette douce personnification, le chat devient le dépositaire d’un départ, d’un chagrin, d’une désillusion. Totem vénéré de ce qu’il reste d’une histoire d’amour. 

Starsky cherche son chat. Il explique à vous, public, que l’animal est spécial. Il y a d’ailleurs quelque chose de louche autour de ces bestioles selon lui…
Entre deux exercices de musculation, Starsky tire le fil de ses raisonnements felinosophiques et vous plonge au cœur d’une histoire incroyable, qui vous emmènera plus loin qu’aucun homme, qu’aucune femme n’a encore jamais été. Bienvenue dans un monde absurde où le vrai et le faux ne font désormais plus qu’un : le vraux. En filigrane, un rapport à l’intime se dessine. Le paradigme du départ est désossé. Avec beaucoup d’humour, il déplie une scénographie efficace, qui sert l’exploration sans détours d’un personnage marqué d’un manque. Celui du chat. Ou de quelqu’un·e. Empreint de cette absence, l’acrobate dit tout, toujours la vérité ou presque, sans extrapolation ou presque. « Fidjiiiii ! Viens, Pépère ! »