L’autrice, Gianina Carbunariu, nous propose un état des lieux de son pays en sept scènes bilder kostenlosen happy new year. Elle nous montre le fossé qui se creuse, sans que nul n'y trouve à redire, entre les catégories sociales, les ethnies et les générations. Rien n’est sérieux dans cette démesure où la notion d’éthique disparaît devant la nécessité gimp kostenlos downloaden.

Tout commence par le partage de la salle où le public est installé. Les acteurs négocient la propriété des rangées de fauteuils où nous, spectateurs, sommes assis, pions impuissants dʼun jeu de rivalités et de stratégie handy orten app kostenlos downloaden. Bataille navale ? Monopoly ? Des fonctionnaires y débattent sur la hauteur du mur – pardon, de la ligne de démarcation – qui, dans la ville de Baia Mare, séparera la population historique de la communauté rom.

Un couple pèse les avantages et les inconvénients du recours aux services dʼune nounou philippine pour les soutenir à la maison. Une
icône du théâtre décédée – Eugenia Ionesco –, rejoindra le cimetière du peuple après la vente de sa prestigieuse concession par son fils...

Chaque personnage doit trouver une stratégie pour faire face à lʼexistence dans lʼinfinie petitesse de notre humanité. Et ils sont 31.

Lʼéquipe artistique de ce spectacle est fantastique. Lʼauteure, elle, est Roumaine. Son théâtre est brut, sans concession, oscillant entre énergie de la révolte et désillusion. Cʼest un regard alternatif sur la Roumanie contemporaine tout en nous interpellant sur les représentations occidentales du progrès et de la réussite.